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Le parking Sainte-Odile

Année de réalisation 2022
Maitrise d’ouvrage SARL MaHo
Contractant général
Entreprise mandataire
Architecte mandataire
Architecte
Mandataire exploitant
Mandataire constructeur
Mandataire
Architecte associé
Maîtrise d’œuvre
Architecte du Patrimoine associée
BET généraliste
BET structure
BET traitement des eaux thermales
BET VRD
BET gros-œuvre
BET charpente bois
BET structure béton
BET structure béton-bois
BET structure métal
BET électricité
BET thermique et fluides
BET acoustique
BET fluides
BET fluides-électricité
BET traitement d’eau
BET fluides/HQE-BBC
BET HQE
BET géothermie/hydrogéologie
Acousticien
Graphiste
Economiste et OPC
Economiste
OPC
Restau-concepteur
Maintenance
Paysagiste
Référent HQE
Contenu de la mission Base + Visa architectural + Sign
Mission
Surface plancher 6 325 m²
Surface
Surface bassins
Surface aménagements extérieurs
Coût travaux 3,1M €HT
Coût travaux hors VRD
Performances énergétiques
Lieu Obernai
Capacité 210 places
Stationnement
Nombre de logements
Nombre de couverts
Lot unique

Accompagnant un projet de réaménagement urbain du Cœur d’Obernai, le parking Saint Odile s’inscrit dans un tissu vernaculaire, dense et multiforme. Adapté à une parcelle exiguë, pour un public touristique et dans un contexte bâti ancien, le projet veut compact, facile d’usage, et esthétique.

Son fonctionnement est simple, clair et flexible. Il juxtapose deux rampes continues : l’une en pente douce permet la montée et le stationnement, l’autre permet une descente et une sortie rapide. Cette configuration est tant dense que fluide, à chaque niveau, il est possible de remonter ou de redescendre en toute simplicité.

La résolution structurelle de la juxtaposition de rampes continues gauches constitue ici une prouesse technique. Le béton armé s’y exprime dans ces plus beaux apparats. Ponctuellement peint, il participe d’une signalétique directionnelle efficace. Ailleurs, le béton brut et clair magnifie la lumière naturelle filtrant au travers de claustras de façades.

Sensibilité au contexte et qualité d’usage sont guidés par une réinterprétation moderne des anciens séchoirs à tabac, jouant de leur volumétrie, rythmes et matériaux pour s’intégrer au contexte vernaculaire. L’imposant volume se fait discret, un niveau semi-enterré, un socle de grès ouvragé et un retrait mansardé des façades accordent le parking à l’échelle des maisons voisines.

Alternant clins horizontaux et tasseaux verticaux, les claustras de douglas des façades offrent une vibration plastique troublante, ils dessinent en filigrane des alignements de maisons en bande, et souligne dans le même temps un ouvrage unique d’une matérialité homogène, un parking vernaculaire d’une ordinaire étrangeté…