Répondant à la saturation des stationnements en gare de Molsheim, le projet de parc superstructure s’implante en douceur au Nord-Ouest du site, sur la dernière travée de l’aire de stationnement gravillonnée existante. Cette localisation permet une insertion en retrait depuis la Route Industrielle de la Hardt, discrète derrière le filtre des arbres existants préservés. Le projet libère également du foncier, anticipant notamment une extension pouvant offrir dans la prochaine décennie 1 000 places de stationnement au Nord de la Gare de Molsheim.
Le projet compte près de 650 places dont 394 en ouvrage, réparties sur 4 niveaux (R+3). Tous les niveaux du parking sont accessibles aux véhicules par deux rampes hélicoïdales. La composition des façades s’appuie sur un rythme alterné de trumeaux structurels et de fins poteaux, surlignés par les nez de dalles horizontaux filants sur toute la périphérie de l’ouvrage. Les fines rives fléchissent en rives, suivant les rampes d’accès. Les garde-corps courants des plateaux et des rampes sont discrets en filets inox, ouverts à la lumière naturelle. Les escaliers filent d’une traite en rive du bâtiment et dynamise la composition au droit des entrées principales, automobile (au Nord) et piétonne (depuis le quai SNCF) : les voiles de ces escaliers sont peints d’une lasure rouge et constituent un signal urbain clair.
Le parking de la gare de Molsheim se veut accessible à tous, discret, économique à construire et simple d’entretien. Il permet des accès rapides à tous niveaux, très lumineux à l’usage, avec de sobre vêtures de façades, et jouant du rythme de structures soignés et de filtres végétaux pour une insertion douce.